Quand relancer ?
La première question que tous les candidats se posent est de savoir quand relancer. La plupart n’osent pas relancer trop tôt de peur d’importuner le recruteur ou de mal relancer … Autant d’angoisses qui amènent souvent à ne rien faire du tout, ce qui est finalement la seule erreur majeure à éviter.
Comme souvent, il suffit de faire preuve de bon sens pour estimer le moment le plus opportun pour relancer un recruteur. Imaginez que vous avez envoyé une candidature par voie électronique. Pensez-vous que votre mail aura encore des chances d’être lu au bout de deux semaines ? Nous pouvons vous répondre franchement : non, il n’en a aucune.
Bref, n’hésitez pas à relancer au bout d’une semaine pour un email et plutôt deux pour un courrier. Aucun employeur ne se sentira harcelé à moins que vous ne le relanciez deux fois !
Comment relancer ?
L’attitude à adopter.
Règle numéro 1, restez toujours courtois. Que vous relanciez au téléphone ou par email, vous ne devez en aucun cas prendre un ton déçu ou agressif parce qu’on ne vous a pas répondu plus vite. N’oubliez pas que vous êtes avant tout demandeur et surtout, que vous êtes un professionnel. Vous devez donc faire sentir à votre interlocuteur que vous êtes très intéressé et motivé par le poste proposé mais que vous n’en dépendez pas. N’ayez surtout pas l’air de quémander du travail : donner l’impression que vous êtes angoissé ou dans l’urgence de trouver un emploi risquerait de nuire à votre candidature.
Les moyens à utiliser.
Téléphone ou mail, quel que soit le moyen que vous utiliserez, n’hésitez pas à prendre directement vos renseignements à la source. Ne vous faites pas piéger par les DRH et autres interlocuteurs finalement peu informés sur le poste proposé : appelez le responsable hiérarchique concerné directement par le recrutement. Lui seul pourra vous renseigner de façon satisfaisante.
Vous pouvez par exemple téléphoner en disant que vous avez oublié de préciser un détail important dans votre candidature. Vous vous rappelez ainsi à son bon souvenir, sans en avoir l’air...
Vous connaissez désormais le nom du responsable hiérarchique direct
Vous pouvez alors envoyer votre candidature une deuxième fois, cette fois-ci au bon interlocuteur, surtout si l’offre d’emploi ne mentionnait pas son nom. Bien entendu, n’évoquez pas votre première candidature. Cette approche peut faire mouche… ou double emploi, c’est un risque à prendre !
Vous avez une autre proposition
Vous pouvez dans ce cas envoyer une lettre « ultimatum » expliquant que le poste vous intéresse vivement car il correspond le mieux à vos attentes et à vos compétences mais que vous êtes courtisé par une autre entreprise. Attention toutefois, cette méthode ne peut jouer en votre faveur que si vous intéressiez déjà le recruteur.
Conclusion, si les moyens de relancer sont multiples, être courtois et s’adresser au bon interlocuteur sont les conditions sine qua non d’une relance réussie.
Rédigé par PiloteContact
